III-Moyens techniques mis en oeuvre


1) Les matériaux utilisés

 

Nous distinguons dans la prothèse deux parties : L’emboiture et la prothèse.

  • L’emboiture engage deux techniques qui sont les suivantes : 

- Le moulage du moignon en  plâtre qui commence par la création d’une coquille, ensuite un moulage adapté au patient, 

puis une mise au point pour un maintien agréable. Lorsque le moule est vide, nous l’appelons moule négatif et lorsqu’il est plein,  moule positif.

- L’acquisition numérique qui permet de faire un scanne du moignon.

L’inconvénient du plâtre est qu’il est plus sale et ne peut servir qu’une seule fois, tandis que la méthode du scanne est propre  et réutilisable. Il faut prendre en compte le faite que l’emboiture doit être adaptée à la peau.

 

  • La prothèse est le plus souvent constituée de composite de carbone notamment pour les sportifs, car cela permet un gain de temps et un dynamisme. Nous utilisons aussi de la résine acrylique ainsi que la technique de thermoplastique. 

Dans notre cas, nous relevons que les prothèses de hautes technologies permettent un plus grand confort de marche, ainsi qu’un plus grand périmètre de marche. 

Les prothèses de hautes technologies sont plus lourdes, car il faut transporter des batteries, de plus, elles font du bruit. 

Certaines contiennent des microprocesseurs, des engulomètres, gyroscope qui permettent de donner la position dans l’espace, accéléromètre.

  Après la création de l’emboiture et de la prothèse, nous procédons à une vérification, nous contrôlons l’alignement et le confort.

 Ensuite le patient pratique de la rééducation pour ré/apprendre à marcher. 

Le but étant d’enfiler la prothèse comme une chaussure. En règle générale une prothèse dure 3ans. Lors d’un changement morphologique (prise de poids), nous changeons seulement l’emboiture et pas le pied.

 

 

2) Problèmes généraux et économiques

  •  D’une façon générale, remplacer un organe déficient ou disparu par un système artificiel impose de bien connaître le cahier des charges de la structure remplacée. Il a fallu décrypter les programmes et tenter de comprendre le fonctionnement de l’Homme avec une analyse de la marche. En régime bipède, qui est une spécification de la locomotion humaine, deux fonctions entrent en jeu : la propulsion qui utilise des poussées au sol, et la stabilisation qui fait appel à de nombreux capteurs pour permettre l’équilibre.

 

  •  Les technologies à mettre en œuvre pour créer des organes artificiels fiables sont d’un niveau de recherche élevé, expliquant la nécessité d’investissements importants. Pour les fabricants, la complexité des problèmes techniques liés à la biocompatibilité, à la résistance dans le temps, à la fiabilité de la recherche permanente impose des budgets élevés qui augmentent donc le prix des prothèses. Ce problème économique est en réalité un véritable choix de société. Pour un pays, l’économie de la santé ne conduit pas forcément à la santé des économies.

Le prix dépend si la prothèse est agréée ou non par l’état. Certaines prothèses sont prises en charge par la sécurité sociale sauf les prothèses de sport et les prothèses intelligentes non agréé par l’AFSSAP (= sécurité des médicaments)

Exemple : Le C-leg, un genou intelligent agréé ou encore Harmony, une cheville intelligente elle aussi agréée. Le Powerkneew, un genou non agréé coûte lui 60 millions d’euros.

 

3)Droite de Mayer

  •  Mayer mis au point des tables des cycles lunaires et évalua les erreurs créées par les instruments de mesure. Il utilisa pour la première fois, à la manière d'Euler, une méthode d'ajustement pour étudier la position d'un point sur la Lune.

Sa méthode est une des méthodes qui permet d’obtenir un ajustement affine d’une série statistique double. Un ajustement statistique est lorsque le nuage de points de la série double (X, Y) est à peu près aligné, on cherche une relation entre X et Y de la forme y = ax + b, qui donne de façon approchée Y en fonction de X.

Cette méthode d'ajustement linéaire de Mayer, ou méthode des moyennes discontinues ou des moyennes mobiles, consiste à partager un nuage de k x n points rangés dans l'ordre de leurs abscisses, par k points : n points consécutifs étant remplacés par leur moyenne. Ce type d'ajustement permet de corriger les imperfections entre mesures rapprochées.

 

  • Utilisation du logiciel géogebra pour  calculer, à l’aide des données des années 1993 ; 1997 ; 2001 ; 2003, une estimation du nombre de personne qui portera une prothèse en 2025.
 

 

Années (X)

Nombre de personne portant une prothèse transfémorale en France (Y)

1993

6000

1997

9000

2001

11000

2003

13000

 

 

Ce résultat nous indique l’estimation en 2025 ; soit 27 500 personnes, d’après ces chiffres porteront une prothèse transfémorale.